jeudi 6 février 2014
Bolaven plateau
En arrivant à Pakse, je trouve tout d’abord
un dortoir pour la nuit et je pars ensuite à la recherche d’un scooter à louer
pour le lendemain car je veux aller faire une boucle sur le plateau des
Bolavens. Je finie par trouver un loueur très sympa qui me conseille de faire
la route en deux jours et une nuit. Il ya plusieurs cascades à voir et la route
s’apprécie mieux si l’on n’est pas pressé par le temps, je suis donc son
conseil et je loue un scooter pour les deux prochains jours.
Dimanche 26 Janvier, au matin, j’enfourche
mon Honda Wave et j’entame les plus de 200kms de la boucle. Je ne suis pas
sorti de la ville, quand après mettre arrêté derrière une voiture, je sens un
choc. A peine le temps de tourner la tête que je voie tomber sur mon côté droit,
un scooter, son conducteur et sa passagère. Ils n’avaient pas vu que la
circulation s’était arrêtée. Heureusement, rien de méchant car ils ne roulaient
pas vite. Je vérifie mon scooter et lui non plus n’a rien, ouf !
Les kilomètres défilent et après mettre
arrêté à une cascade, je décide de prendre une route non goudronnée sensée
mener à un village. Après presque 10kms d’une route en terre poussiéreuse, j’arrive
enfin dans un petit village aux maisons en bois, je salue les habitants et tous
me saluent en retour avec de larges sourires. A l’évidence, peu de touristes viennent
jusqu’ici, je fais le tour des maisons, je prends quelques photos et je regagne
la route principale.
Plus tard, je retente l’expérience d’une
route non goudronnée et après avoir traversé une rivière avec mon scooter, je
me retrouve cette fois-ci dans une plantation d’arbres dont on récupère la
sève.
Ma route se poursuit, j’admire les
paysages mais je reste toutefois vigilant, car même si la circulation n’est pas
importante, de temps en temps, poule, vache, chien, cochon traversent la route…
J’arrive en début d’après-midi à Tad Lo
où je passerai la nuit. Je vais voir la cascade, je profite du soleil au bord
de la rivière et je fais la connaissance de deux Françaises, Marion et Aline, qui
font le même circuit que moi. Le lundi matin, je reprends la route et je fais
étape à trois cascades différentes. Je recroise régulièrement sur le chemin
Marion et Aline.
De retour
à Pakse en fin d’après-midi, je rends le scooter, je prends une douche et je patiente
pour mon prochain bus en début de soirée. Je passerai la nuit dans celui-ci
pour arriver au matin à la capitale, Vientiane, et de là, j’enchainerai avec un
autre pour atteindre la ville de Vang Vieng.
mercredi 5 février 2014
4000 Islands
Après toute une journée dans le bus, j’arrive
vers 18h00 à la frontière. Il fait nuit, tout le monde descend du bus et
patiente quelques minutes le temps qu’un employé de la compagnie de bus se
charge de faire tamponner les passeports pour la sortie du territoire
Cambodgien. Une fois cela fait, nous franchissons la barrière et nous marchons jusqu’au
poste frontière Laossien. Encore un peu de patiente pour être en règle et nous
finissons par remonter dans le bus. Quelques minutes plus tard, le bus nous
dépose dans un petit village au bord du Mékong. J’achète un billet pour un
bateau qui effectue la traversée jusqu’à l’une des 4000 îles, celle de Don Det.
Nous sommes une dizaine à embarquer sur une pirogue, le moteur démarre et nous
filons sur le fleuve, en pleine nuit, au ras de l’eau et avec pour seul
éclairage la torche longue portée de celui qui nous conduit. Dix minutes plus
tard nous débarquons sur l’île. Il est 20h30 passé et après 15h00 de voyage, il
faut encore trouver un logement pour la nuit. Je suis en compagnie de Lilyan, une
Mexicaine rencontrée dans le bus, et nous décidons de partager une chambre dans
une guesthouse.
Le lendemain, petit-déjeuner sur une
construction en pilotis au bord du Mékong, puis avec Lilyan, nous louons des
vélos pour faire le tour de Don Det. En fin de journée nous buvons notre
première BeerLao en regardant le coucher de soleil. Nous passons une nuit de
plus dans la même guesthouse et le lendemain, alors que Lilyan continue ça
route vers le Nord du pays, je décide de rester deux nuits de plus. Je trouve
un petit bungalow au bord du Mékong, avec hamac sous le porche, et idéalement
situé pour profiter du coucher du soleil. Je passe deux journées paisibles, à
profiter de la vue et à laisser le temps s’écouler.
Samedi 25
Janvier, je retraverse le fleuve pour prendre un nouveau bus et commencer à
remonter le Laos, prochain arrêt : Pakse.
lundi 3 février 2014
mercredi 29 janvier 2014
Siem Reap & Les temples d'Angkor
A Siem Reap, je profite de la fin de
journée en faisant un tour dans la ville et en louant un vtt, qui après
négociation me coûtera 7$ pour trois jours. Le soir même je fais connaissance
d’un conducteur de tuk tuk juste devant mon auberge, on discute et il m’offre
une des deux bières qu’il a dans son tuk tuk. Son frère nous rejoint, puis nous
partons tous les trois dans un restaurant où vont seulement les locaux et nous
y buvons quelques bières. Une soirée inattendue et très sympa.
Vendredi 17 janvier, j’enfourche mon vélo
et effectue les 8 kilomètres qui me séparent de la zone des temples
d’Angkor. Je patiente quelques minutes pour acheter un passe de trois jours,
total de la facture 40$.
Je parcours les dernières centaines de
mètres qui me séparent du premier temple sur une route ombragée par de grands arbres
et l’émerveillement commence…
Pendant trois jours je me rends sur les
sites de ces extraordinaires édifices religieux vieux de 1000 ans. Je ne peux
qu’imaginer le travail colossal nécessaire à leurs réalisations. Les temples
sont nombreux et massifs, la technique de construction utilise seulement des
blocs de pierre, le détail est poussé jusqu’aux gravures et sculptures des
piliers, murs, encadrements de portes ou fenêtres. Un travail considérable de
restauration a été réalisé sur certains sites et il reste encore beaucoup à
faire à la vue des imposants tas de pierres. Mais la magie des sites d’Angkor, c’est
aussi de pouvoir arpenter des temples aux murs effondrés, aux toits écroulés,
aux têtes de Bouddha abîmées, c’est aussi pouvoir explorer des coins où la
nature a peu à peu reconquis le terrain, tel un arbre centenaire perché sur un
toit ou un autre encore dont les épaisses racines soulèvent le dallage ! Malgré
le grand nombre de touristes, les temples sont suffisamment vastes et nombreux pour
réussir le temps de quelques minutes à s’isoler et avoir cette incroyable
sensation d’être un aventurier.
Ma dernière journée au Cambodge, c’est
repos : cartes postales dans l’après-midi et bières dans Pub Street dans
la soirée.
Je me couche tôt car le lendemain, mardi
21 janvier, le bus partira très tôt pour atteindre en fin de journée la
frontière avec le Laos.
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