mercredi 29 janvier 2014

Siem Reap & Les temples d'Angkor



A Siem Reap, je profite de la fin de journée en faisant un tour dans la ville et en louant un vtt, qui après négociation me coûtera 7$ pour trois jours. Le soir même je fais connaissance d’un conducteur de tuk tuk juste devant mon auberge, on discute et il m’offre une des deux bières qu’il a dans son tuk tuk. Son frère nous rejoint, puis nous partons tous les trois dans un restaurant où vont seulement les locaux et nous y buvons quelques bières. Une soirée inattendue et très sympa.
Vendredi 17 janvier, j’enfourche mon vélo et effectue les 8 kilomètres qui me séparent de la zone des temples d’Angkor. Je patiente quelques minutes pour acheter un passe de trois jours, total de la facture 40$.
Je parcours les dernières centaines de mètres qui me séparent du premier temple sur une route ombragée par de grands arbres et l’émerveillement commence…  
Pendant trois jours je me rends sur les sites de ces extraordinaires édifices religieux vieux de 1000 ans. Je ne peux qu’imaginer le travail colossal nécessaire à leurs réalisations. Les temples sont nombreux et massifs, la technique de construction utilise seulement des blocs de pierre, le détail est poussé jusqu’aux gravures et sculptures des piliers, murs, encadrements de portes ou fenêtres. Un travail considérable de restauration a été réalisé sur certains sites et il reste encore beaucoup à faire à la vue des imposants tas de pierres. Mais la magie des sites d’Angkor, c’est aussi de pouvoir arpenter des temples aux murs effondrés, aux toits écroulés, aux têtes de Bouddha abîmées, c’est aussi pouvoir explorer des coins où la nature a peu à peu reconquis le terrain, tel un arbre centenaire perché sur un toit ou un autre encore dont les épaisses racines soulèvent le dallage ! Malgré le grand nombre de touristes, les temples sont suffisamment vastes et nombreux pour réussir le temps de quelques minutes à s’isoler et avoir cette incroyable sensation d’être un aventurier.

Ma dernière journée au Cambodge, c’est repos : cartes postales dans l’après-midi et bières dans Pub Street dans la soirée.
Je me couche tôt car le lendemain, mardi 21 janvier, le bus partira très tôt pour atteindre en fin de journée la frontière avec le Laos.

L’aventure Cambodgienne me laisse de très bons souvenirs et s’achève en apothéose avec les fabuleux temples d’Angkor qui resteront un des temps forts de mon voyage. J’ai dépensé 245€ soit 20€ et quelques centimes par jour.

lundi 27 janvier 2014

Au fil de l'eau



Battambang



A l’aube, le bus me dépose à destination. Je trouve l’hôtel dans lequel j’ai réservé une chambre et dépose mon sac à l’accueil avant d’aller me balader dans les environs. En revenant à l’hôtel en fin de matinée, je rencontre un conducteur de scooter très sympathique et décide de lui donner rendez-vous dans l’après-midi afin qu’il m’emmène au départ d’un bamboo train. Vers 15h30 je le retrouve, grimpe à l’arrière du scooter et nous roulons quelques kilomètres. Une fois sur place et après quelques minutes d’attente, je m’installe en compagnie d’une famille de Français sur l’un des bamboo train, le conducteur démarre le moteur et nous commençons à prendre de la vitesse sur les rails. Le bamboo train se compose de deux essieux, d’un plateau en bambou et d’un moteur et permet aux locaux de se déplacer facilement d’un endroit à l’autre en utilisant les rails de chemin de fer. Les rails étant en très mauvais état, plus aucun train ne circule dessus. Le son des essieux qui claquent contre les rails mal alignés, le plateau qui fait ressentir toutes les secousses, le vent sur le visage, rouler si près du sol : sensations garanties ! Il n’y a qu’une seule voie et elle est utilisée dans les deux sens : donc à chaque fois que l’on croise un autre bamboo train il faut donc s’arrêter, descendre, déposer le plateau sur le bas côté et enlever les essieux des rails pour laisser passer l’autre.
Nous roulons pendant une vingtaine de minutes à travers la campagne. Puis, après un stop de quelques minutes, nous repartons dans l’autre sens.
Mon taxi scooter m’attend et me ramène en centre ville. Pour terminer la journée, je me rends au bord du fleuve pour jouer quelques minutes au Da Cau avec des Cambodgiens.
Le lendemain, jeudi 16 janvier, réveil très matinal pour me rendre à l’embarcadère. Bien que plus cher et beaucoup plus long que le bus, je préfère me rendre à Siem Reap par bateau. Il est 7h00 quand nous nous mettons en route, 8h00 de navigation m’attendent…

vendredi 24 janvier 2014

Koh Rong



A Sihanouk Ville la température est agréable malgré le ciel gris, mais ce n’est tout de même pas l’idéal pour profiter de la plage qui se trouve à 3mn à pied de là où je vais dormir. Mais cela n’est pas gênant car je fais juste étape pour la nuit, mon but étant de rejoindre l’île de Koh Rong.
Le lendemain, j’embarque donc sur un bateau et j’entame la traversée. Le temps s’améliore au fur et à mesure que l’embarcation s’éloigne de la côte et quand nous faisons escale sur l’île de Koh Rong Samloem, deux heures plus tard, le ciel est bleu et le soleil brille. Le stop dure une heure et me permet d’aller faire un tour dans la seule et unique « rue » de l’île, qui n’est en fait qu’une allée de sable. Quelques maisons en bois, des enfants qui jouent, des poules en liberté, quelques bateaux pour la pêche, le tout au bord d’une eau turquoise. Un véritable petit coin de paradis, où la vie est des plus simple et où le tourisme n’a pas encore sévi.
Le bateau reprend la mer et fini sa route sur l’île voisine, Koh Rong. Bien que l’île soit la destination des touristes, ce n’est pas surpeuplé et l’endroit est vraiment magnifique. Pour 7$ la nuit, je profite d’un dortoir certes basique, mais situé directement sur le sable blanc de la plage et à trente mètres des eaux turquoises…
Trois jours s’écoulent dans ce paradis et après avoir profité de la plage et repris des couleurs, je reviens sur la côte le mardi 14 pour prendre un bus de nuit à destination de Battambang, dans le Nord Ouest du pays.

Phnom Penh




Dans le bus pour Phnom Penh, un employé du bus se charge de collecter les passeports ainsi que le paiement pour le visa Cambodgien. Arrivés à la frontière, nous descendons du bus pour passer le check-point Vietnamien et recevoir le tampon de sortie du territoire, puis nous remontons dans le bus. Quelques centaines de mètres plus loin, même chose au check point Cambodgien, cette fois pour le visa et le tampon d’entrée. Tout cela se passe rapidement et sans difficulté. Une fois tout le monde en règle, le trajet se poursuit.
J’arrive dans la capitale en milieu d’après-midi et après avoir trouvé mon auberge, je pars faire un tour dans le quartier ainsi qu’au bord du fleuve. N’ayant pas d’affinité particulière avec la ville, je réserve un billet de bus qui m’emmènera dès le lendemain dans le Sud, au bord du golf de Thaïlande.

Vendredi 10 Janvier, après une mauvaise organisation de la compagnie de bus qui ne m’a pas envoyée un tuk tuk à temps pour prendre le bus prévu, je dois finalement attendre le prochain. Après un peu plus d’une heure d’attente, je quitte la ville, direction Sihanouk Ville.