A l’aube, le bus me dépose à destination.
Je trouve l’hôtel dans lequel j’ai réservé une chambre et dépose mon sac à
l’accueil avant d’aller me balader dans les environs. En revenant à l’hôtel en
fin de matinée, je rencontre un conducteur de scooter très sympathique et
décide de lui donner rendez-vous dans l’après-midi afin qu’il m’emmène au
départ d’un bamboo train. Vers 15h30 je le retrouve, grimpe à l’arrière du
scooter et nous roulons quelques kilomètres. Une fois sur place et après
quelques minutes d’attente, je m’installe en compagnie d’une famille de
Français sur l’un des bamboo train, le conducteur démarre le moteur et nous
commençons à prendre de la vitesse sur les rails. Le bamboo train se compose de
deux essieux, d’un plateau en bambou et d’un moteur et permet aux locaux de se
déplacer facilement d’un endroit à l’autre en utilisant les rails de chemin de
fer. Les rails étant en très mauvais état, plus aucun train ne circule dessus.
Le son des essieux qui claquent contre les rails mal alignés, le plateau qui
fait ressentir toutes les secousses, le vent sur le visage, rouler si près du
sol : sensations garanties ! Il n’y a qu’une seule voie et elle est
utilisée dans les deux sens : donc à chaque fois que l’on croise un autre bamboo
train il faut donc s’arrêter, descendre, déposer le plateau sur le bas côté et
enlever les essieux des rails pour laisser passer l’autre.
Nous roulons pendant une vingtaine de
minutes à travers la campagne. Puis, après un stop de quelques minutes, nous
repartons dans l’autre sens.
Mon taxi scooter m’attend et me ramène en
centre ville. Pour terminer la journée, je me rends au bord du fleuve pour
jouer quelques minutes au Da Cau avec des Cambodgiens.
Le
lendemain, jeudi 16 janvier, réveil très matinal pour me rendre à
l’embarcadère. Bien que plus cher et beaucoup plus long que le bus, je préfère
me rendre à Siem Reap par bateau. Il est 7h00 quand nous nous mettons en route,
8h00 de navigation m’attendent…
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